Écho de la Mate

L'écho de la Mate de Prades (Ariège)

Contacter la Mairie

Icone de la mairie de Prades

En cas d’urgence

Icone des urgences pour Prades

Cluedo 2018 – La solution de l’énigme

Les événements passés

Avant la guerre

1904, Jean Moutarde, 24 ans, amoureux de Charlotte Vindamille, 18 ans, en fait confidence à son frère Martin Moutarde. Martin, 30 ans, par son grade et son pouvoir, et pour humilier son petit frère, séduit Charlotte et la met enceinte.

Pauline Moutarde, la mère de Martin, et Mathieu Vindamille, le père de Charlotte, obligent Martin à épouser Charlotte Vindamille.  Ce mariage se fait au grand dam de Louis Vindamille, le frère de Charlotte Vindamille, qui a toujours détesté Martin Moutarde et son arrogance, et de Jean Moutarde, qui aime Charlotte Vindamille.

1905, Naissance de René Moutarde, fils de Martin et Charlotte Moutarde.

1907, Charlotte, malheureuse en mariage, prend Jean Moutarde comme amant. Jean vient régulièrement rendre visite à Charlotte, quand Martin et René sont absents.

1913, Fernande Dodariale, 17 ans, devient femme de ménage chez Pauline Moutarde. Son fils Martin profite de la situation pour abuser de Fernande pendant ses heures de service.

Juillet 1914, Fernande Dodariale et Louis Vindamille, amoureux, se marient. 

Cécile Absiade et André Pujol, un jeune Comusien tombent également amoureux.

Août 1914 à Mai 1917

Martin Moutarde, Jean Moutarde, Louis Vendamille et André Pujol sont à la guerre, ainsi qu’un jeune gascon nommé Martin Socane.

Juin 1917 à février 1918

Le capitaine Martin Moutarde change de régiment d’infanterie au sud de Verdun et prend le commandant de la compagnie de Martin Socane.

Décembre 1917 : Martin Moutarde et Martin Socane changent de compagnie et rejoignent celle de Louis Vindamille. Martin Socane et Louis Vindamille sympathisent.

L’animosité entre Louis Vendamille et Martin Moutarde ne cesse de grandir.

23 octobre 1917 : André Pujol est blessé à la jambe par un éclat d’obus. Réformé, il est rapatrié à Comus et retrouve son amoureuse Cécile Absiade.

De novembre à janvier, la jambe d’André Pujol se rétablit, mais André Pujol feint toujours de boiter en public, pour éviter le retour au front

Février 1918, André Pujol et Cécile Absiade se marient.

Mars à avril 1918

Martin Moutarde est en permission à Prades.

Martin apprend l’anniversaire de Martin Milconolle, 18 ans, lors d’une réception organisée par son père François. De retour à la maison, il fait une fausse lettre d’engagement volontaire en se faisant passer pour Martin Milconolle.

Quelques jours après son 18ème anniversaire, Martin Milconolle reçoit une convocation.

Début avril, Jean Moutarde retrouve Martin Milconolle au nord de Compiègne, qui lui explique avoir été enrôlé le jour de son 18ème anniversaire, ce qui étonne Jean, qui sait très bien que l’âge minimal (hors volontariat) pour être soldat est 18 ans.

Martin Moutarde croise André Pujol, réformé pour blessure à la jambe. Soupçonneux, il demande à son fils René Moutarde d’aller espionner André Pujol chez lui à Comus à la tombée du jour. René revient quelques instants après et dénonce à son père la fausse blessure de André Pujol.

Sur le trajet retour, René a croisé Gabrielle a qui il a expliqué ce qu’il faisait.

Martin Moutarde fait état au bureau de recrutement de l’état valide de André Pujol par une lettre anonyme.

Mi-mars : André Pujol est à nouveau mobilisé. Il repart au front.

Dans la nuit du 19 au 20 avril, Jean Moutarde et Martin Milconolle y croisent André Pujol, qui dit avoir été dénoncé pour exagération de blessure.

Mai à juillet 1918

Gabrielle Dodariale, comme chaque mois, livre un lapin mort et dépecé à Charlotte Moutarde. Elle en profite pour apporter un panier de lapereaux vivants, qu’elle laisse échapper malencontreusement. Charlotte, René et Gabrielle courent après les lapereaux partout dans la maison, les rattrapent et les mettent dans le panier.
Gabrielle en profite pour récupérer des brouillons dans la poubelle de Martin Moutarde. Elle tient désormais la preuve que Martin Moutarde a dénoncé André Pujol et a fait enrôler Martin Milconolle avant l’heure. Elle le garde pour elle, par peur de représailles de la part de Martin Moutarde.

11 mai, lors de l’attaque du bois de Mareuil, Martin Milconolle a la mâchoire arrachée par un éclat d’obus. Il est soigné et rapatrié à Prades, où il arrivera fin juin.

Cécile Absiade reçoit une lettre d’amour de son amoureux André écrite le 8 juin 1918, qui exprime sa joie d’être père et qui fait ses adieux à Cécile. Le 10 juin, André Pujol meurt lors de la prise du village de Mélicocq, dans la région de Compiègne.

La mairie de Comus reçoit la fiche de décès d’André Pujol, et la transmet à Cécile.

Début août 1918

Martin Moutarde profite de quelques cas de désertion au sein du 88ème pour faire arrêter Louis Vindamille et pour le faire juger pour désertion
Bien que Louis Vindamille clame son innocence, il est exécuté par un peloton du même bataillon.

La nuit qui précède son exécution, Louis Vindamille réussit à transmettre discrètement à Martin Socane une lettre pour sa femme Fernande, qu’il lui demande de remettre en main propre.

Avant son exécution, Louis Vindamille arrive à faire passer discrètement un mot à Martin Socane. Craignant que Martin Moutarde lui réserve le même sort qu’à Louis Vindamille, Martin Socane déserte, traverse la France direction Prades pour faire éclater la vérité aux proches de Louis Vindamille.

Pendant ce temps, à Prades, Gabrielle, malade, apprend par François Milconolle, médecin, qu’elle est atteinte de la grippe espagnole, elle n’en dit rien à personne, à part sa fille Fernande.

Fernande lui lâche alors son secret gardé depuis 5 ans : avant son mariage, Martin Moutarde a abusé d’elle à plusieurs reprises avant la guerre, quand elle faisait des ménages chez sa mère Pauline Moutarde. Ça se passait dans la maison de Pauline, à son insu.

Hier, le 11 août 1918

Martin Moutarde arrive à Prades par l’autocar du matin, profitant d’une permission. Il se dirige vers sa maison pour y rejoindre sa femme Charlotte et son fils René.

En chemin vers son domicile, Martin Moutarde croise François Milconolle, qui profite de la rencontre pour lui demander quel est l’age minimal d’enrôlement à la guerre. Martin lui affirme que l’age minimal est 18 ans.

Martin rentre chez lui et dit bonjour à sa femme Charlotte et à son fils René, leur faisant la surprise de son arrivée non prévue.

Martin Moutarde demande à sa femme Charlotte et à son fils René Moutarde si ils n’ont pas entendu parler récemment d’une visite à Prades d’un inconnu. Réponse négative.

Martin Moutarde rend visite à Mathieu Vindamille et sa bru Fernande, et leur demande s’il n’ont pas vu un étranger dans le village ces dernier jours. Ils répondent qu’ils n’ont rien vu.
Martin prétend rechercher un déserteur pour l’arrêter au nom de la patrie. Martin Moutarde arpente les rues de Prades à la recherche de Martin Socane pour l’arrêter avant qu’il ne parle.

Parallèlement, François Milconolle vient boire l’apéritif chez Virgile et Cécile Absiade. Il leur explique être persuadé que c’est Martin Moutarde qui a fait une fausse lettre d’engagement volontaire, se faisant passer pour Martin Milconolle. Virgile Absiade et Cécile Absiade se demandent si ce n’est pas Martin Moutarde qui aurait dénoncé André Pujol pour exagération de blessure.

Plus tard dans l’après-midi, Virgile Absiade frappe chez Charlotte et René Moutarde, et demande à voir Martin, à qui il prétend avoir demandé de remplir un formulaire militaire pour la pension de veuvage de sa fille Cécile, qui a perdu son mari à la guerre en juin. Comme il n’est pas là et que ça a l’air urgent, Charlotte et Virgile fouillent ensemble dans le bureau de Martin. Virgile fouille discrètement dans la poubelle et trouve des brouillons de lettres de dénonciation à l’encontre d’André Pujol, et trouve également des brouillons de demande d’engagement volontaire signés de “Martin”. A l’insu de Charlotte, il récupère un exemplaire de chaque brouillon.

Aujourd’hui, le 12 août 1918

Virgile Absiade se rend chez François Milconolle, et lui montre le brouillon de la fausse lettre d’engagement volontaire écrite par Martin Moutarde. Ils s’accordent sur le fait de réfléchir à la meilleure façon d’obtenir justice, et de confronter leurs idées.

Pendant ce temps, Martin Socane arrive à Prades par l’autocar du matin. Pour être sûr de ne pas être arrêté en descendant de Prades, il demande au chauffeur de le descendre au Col de Marmare. Il rejoint Prades par un chemin dans la forêt, et atteint la maison où habite la femme et le père de Louis Vindamille (comme le lui a demandé Louis avant de mourir). Il frappe, se présente, leur explique tout et donne à Fernande la lettre écrite par Louis Vindamille avant son exécution, accusant clairement Martin Moutarde. Fernande, abattue par la terrible nouvelle, part pleurer sous le tilleul, pendant que Mathieu part chez Gabrielle Dodariale, la mère de Fernande, pour lui annoncer la mort de Louis Vindamille et lui expliquer le mal que lui a fait Martin Moutarde.

Gabrielle apprend ainsi le quatrième méfait de Martin Milconolle. Elle est alors la SEULE à savoir que :

  1. Martin Moutarde a abusé de sa fille Fernande quand elle faisait le ménage chez Pauline Moutarde,
  2. Martin Moutarde a fait enrôler Martin Milconolle avant l’heure à la guerre par une fausse lettre, se rendant ainsi responsable de sa mâchoire arrachée,
  3. Martin Moutarde a dénoncé André Pujol pour exagération de blessure à la jambe, provoquant ainsi son nouveau départ à la guerre, à la suite de quoi il mourra au front,
  4. Martin Moutarde a fait exécuter Louis Vendamille de peur qu’il le dénonce pour le viol de sa femme Fernande.

Sur le chemin du retour, Mathieu croise Martin Moutarde dans Prades. Il décide d’aller chercher Martin Socane pour ensemble tuer le sinistre capitaine.

Mathieu se procure une fourche, et aidé de Martin Socane, se met à chercher Martin Moutarde dans les rues de Prades.

Quelques instants plus tard, ils trouvent Martin Moutarde au niveau des lavoirs et le cernent. Menacé par la fourche, Martin Moutarde se laisse attacher les mains dans le dos par le déserteur avec un bandage usagé que François porte suite à une blessure au poignet, puis ils maintiennent la tête de Martin Moutarde sous l’eau du lavoir jusqu’à ce qu’il n’oppose plus de résistance.

Puis Mathieu Vendamille descend aux Mélèzes pour participer aux travaux agricoles, pendant que Martin Socane va sous le préau derrière l’église, feignant de se cacher par peur que Martin Moutarde ne le trouve.

Martin Moutarde, militaire expérimenté, a feint de mourir par noyade pour échapper à ses agresseurs. Quelques instants plus tard, Martin Moutarde reprend peut à peu ses esprits. Son fils René Moutarde, revenant de la Marianne, passe à ce moment-là devant le lavoir et trouve son père, le haut du corps trempé, crachant, de l’eau, et appelant à l’aide.
Pris de panique, il court retrouver sa mère, entre dans sa maison, surprend sa mère dans les bras de son oncle Jean, qui quitte alors précipitamment la maison, et part aux Mélèzes pour aider aux travaux agricoles. Sous les ordres de sa mère Charlotte, René Moutarde reste à la maison. 

Pendant ce temps, allant couper de l’herbe pour ses lapins, Gabrielle passe devant les lavoirs, et trouve Martin Moutarde, a demi-conscient, le haut du corps trempé, les mains attachées dans le dos. L’occasion est trop belle de venger toutes ces victimes, elle qui n’a plus rien à perdre : de sa main gauche, elle lui plante sa faucille dans le poumon, et rentre chez elle, pour récupérer un seau et aller prendre de l’eau au puits.

Charlotte accoure et trouve son mari assassiné, elle crie à l’aide en se dirigeant vers la Bexane…