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L'écho de la Mate de Prades (Ariège)

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Cluedo 2015
L’inconnu s’est fait descendre

Le Cluedo 2015 en textes et en images…

Lundi 10 août 2015, 15h, place de la Bexane à Prades.

Tous les enquêteurs en herbe sont au rendez-vous. Les équipes sont constituées.

Une sirène de police retentit, le fourgon déboule dans le village. En sort un Commissaire de Police qui s’adresse à la foule :

“-  Je suis le Commissaire Laropion, de la Brigade Anti Criminelle d’Ax-Les-Thermes.”

“La préfecture nous a informés qu’en ce jour du 12 avril 1972, un crime odieux a été commis au cœur du paisible village de Prades.

L’affaire parait sérieuse, le ministère de l’intérieur me réclame un rapport pour ce soir. Je ne vais pas pouvoir y arriver tout seul. Etes-vous prêt à m’aider ?

– Ouiiiiiiii ! répond la foule, décidée à résoudre l’énigme.

– Alors, rejoignons sans tarder le lieu du crime !”

A 300 mètres de là, le garage Robert Marlet…

Vision d’horreur, devant la pompe à essence du garage : un corps calciné !

Détail sur le corps calciné de la victime

Deux premiers indices : des traces de sang, et un collier avec une croix occitane et une croix celte (ici, dans les Pyrénées ?).

Mais qui peut bien être la victime ?

Le talisman

Les plus observateurs ont pu remarquer un curieux objet dans la poche de la victime : un talisman africain !


Le médecin légiste est arrivé. La foule attentive écoute son diagnostic.

«  Je peux formellement affirmer que la victime est décédée ! Elle a été incendiée à l’aide d’un liquide inflammable. La position du corps prouve que la victime n’a pas été morte brûlée, ni par suffocation.

Les trous que je vois au niveau du thorax tendraient à pencher plutôt pour un meurtre à bout portant à l’arme à feu. Les traces de sang qui proviennent du garage montrent que la victime n’a pas été tuée ici, mais qu’elle a été transportée jusque-là, peu de temps après avoir été tuée.

Voilà, c’est tout ce que je peux vous dire tant que le laboratoire n’aura pas réalisé l’autopsie ».


Un plan du village est donné à chaque équipe, et de bien maigres indications. L’enquête s’annonce très difficile !


Il faut examiner attentivement la scène de crime, pour constater que la boite aux lettres du garagiste contient d’étranges polaroids.

Impossible de reconnaître l’identité du personnage, mais il a tout l’air d’être la victime !

Il va falloir trouver qui a déposé ces photos ici…

Une photo floue de la victime

Robert Marlet

Robert Marlet, le garagiste ?

Un amateur de joints… de culasse, oui !

Comment faire confiance en quelqu’un qui écoute du reggae à longueur de journée dans son garage et qui se coiffe avec des tresses ?

Il a vécu au Sénégal, certes, mais ce n’est pas une raison.
Son vrai nom, c’est Robert Lelièvre. Pourquoi se fait-il appeler Marlet, alors ?

Aimé Roucens

Aimé Roucens, son employé mécanicien ?

Nettement plus fréquentable, en tout cas !

Étrange toutefois, qu’il soit si avare en renseignements. Les enquêteurs ont toutes les peines du monde à l’interroger.

Nous cacherait-il quelque chose ?


Une première piste : les véhicules en réparation. A qui appartient la coccinelle ?

André Gueguen

A André Guéguen, un fonctionnaire des PTT en vacances ici.

Un breton ? Tiens, tiens…

Il prétend que le triskel que portait la victime n’est pas à lui, mais peut-on le croire ?

L’enquête avance : il y a un fusil à l’arrière du pick-up en réparation. Qui est le propriétaire ?​

C’est Gérard Monteil, le maire de Prades !

Affairé à sa réélection, il ne pense qu’à sa campagne électorale.

Tout juste s’il accepte de répondre aux questions des enquêteurs.​

Comme si un mort dans son village n’avait aucun effet sur lui…

Le maire

Et ce talisman africain, d’où venait-il ?​ C’est Madeleine Lelièvre la guérisseuse qui les fabrique.

Madeleine Lelièvre

Mi-rebouteuse mi-maraboute, elle puise aussi bien son art dans la science des plantes médicinales de montagne que dans les rituels vaudou qu’elle pratiquait déjà au Sénégal, où elle a vécu 40 ans.

Le caducée

Sorcellerie, magie noire ? Il ne manquait plus que ça !

Et depuis combien de temps n’a-t-elle pas vu de coiffeuse ?


Et Jean Lagarde, le notaire, il connaît tout les habitants du village, les contentieux, les rancœurs, les conflits d’intérêt.

Jean Lagarde

Il est dans les petits papiers du maire. Il pourrait nous aider, non ?

ll nous parle d’un différent entre le maire et un certain Jean-Louis Delrieu, de Luzenac. Intéressant…​

Jean Lagarde est un chasseur, comme tant d’autres à Prades. Devient-il un suspect pour autant ?


Déjà deux heures d’enquête. Tout porte à croire que le coupable est le maire, qui a voulu se débarrasser d’un candidat dissident aux prochaines municipales.

Mais que se passe-t-il ? Un coup de feu vient de retentir ! Le bruit provient de la mairie.
Le commissaire y convoque tous les enquêteurs…

Le maire suicidé

Horreur ! le maire est retrouvé mort, sur le palier de la mairie, une balle dans la tête à bout portant.

Le commissaire veut croire à un suicide : “c’était sûrement lui le coupable. Rongé par le remords, il a mis fin à ses jours.”

Tous les enquêteurs ne l’entendent pas de cette oreille : ils sont persuadés d’avoir affaire à un meurtre déguisé en suicide.

Il faut poursuivre les interrogatoires…


Et Edmonde Malzieu, l’historienne qui connaît bien l’histoire de la région, notamment la période d’émigration des Pradéens au Sénégal, que nous raconte-t-elle ?​

Edmonde Malzieu

Qu’elle a entendu un coup de feu tôt ce matin, quand elle se promenait à Balaguès.

Que le meurtre de Marguerite Roucens qui s’est produit il y a 20 ans dans la forêt, un jour de battue au sanglier, n’a jamais été élucidé.

Que le vieux Lucien Monteil (le père du maire), le garagiste et la rebouteuse ont tous vécu à Dakar dans la même période.

​Quel embrouillamini !


Manon Lelièvre

Et que dire de Manon Lelièvre la bergère, la fille du garagiste (ils ne ressemblent pas du tout, d’ailleurs !) et de Guinness son fidèle acolyte ?

Le bruit court qu’elle vivrait une idylle toute récente avec Aimé le mécanicien auto.

Quel rapport avec le meurtre ?

On lui donnerait le bon dieu sans confession, à cette bergère…


Ce n’est pas le cas du vieux Lucien Monteil, qu’on ne croise jamais sans son inséparable ami Barthélémy Roucens.

Lucien Monteil

Particulièrement énigmatique, ce Lucien. Dirigeant d’une entreprise d’import-export florissante au Sénégal, il plaque tout et rentre précipitamment en France il y a 30 ans.

Il a su faire fructifier son argent, tisser son réseau d’influence et placer son fils Gérard à la mairie du village.

Ce sont les enquêteurs qui devront lui annoncer la nouvelle de l’assassinat de son fils. Difficile d’interroger un suspect dans ces conditions.

Il faudra bien, pourtant… 


Barthelemy Roucens

Et son ami Barthélémy Roucens, veuf depuis 1951, année où sa femme Marguerite est morte accidentellement, il est inconsolable encore aujourd’hui !

N’aurait-il pas enfin trouvé de quoi se venger ?

D’autant plus que lui aussi est en litige avec ce fameux Jean-Louis Delrieu, qui reste introuvable d’ailleurs.

Encore un à qui le crime profite…


Aude Malzieu

Quant à Aude Malzieu, la serveuse de la Bexane, elle doit en savoir des choses, les langues se délient si facilement au Bistrot.​

Elle en a vu défiler, des bagarres devant son comptoir !​

Elle affirme que la bergère et le mécanicien auto se retrouvent souvent autour d’un verre, ces temps-ci, et discutent à voix (trop ?) basse.

Quel rapport avec notre enquête ?


Qu’on se rassure, une équipe d’enquêteurs a levé le voile sur cette affaire et a déniché les coupables (eh oui, cette année encore, ils étaient deux !)

Le commissaire les a embarqués dans le fourgon de la Police, direction la Prison. Justice sera faite !


Tous les acteurs  :

  • Le garagiste V. Sabadie,
  • le médecin légiste G. Arnaud,
  • le mécanicien J. Arnaud,
  • le touriste breton J. Lefray,
  • le maire H. Péloffi,
  • la rebouteuse C. Péloffi,
  • le notaire B. Garçon,
  • l’historienne C. Garçon,
  • la bergère S. Péloffi,
  • les deux vieux compères J. Bonnet et M. Medenvilla,
  • la serveuse de la Bexane V. Milone,
  • la victime J-L. Toustou (qui va beaucoup mieux, merci pour lui),
  • le commissaire G. Moquet.

Le comité des fêtes remercie chaleureusement tous les acteurs (qui se sont costumés eux-mêmes !), les bénévoles et les joueurs qui ont faits de ce Cluedo un moment privilégié de suspense, de rires, et de partages !

Un grand merci également à :

  • Nathalie Barrière pour la confection des talismans africains

  • S. Péloffi pour avoir endossé son rôle de bergère au pied levé

  • Alice Moquet pour la pancarte au Caducée

  • F. Fourié pour l’animation du Cluedo

Didier Labouret

Une mention particulière à D. Labouret à qui on doit les décors (le garage, la pompe à essence, le corps calciné…), et sans qui ce Cluedo n’aurait pas été ce qu’il a été !


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