Écho de la Mate

L'écho de la Mate de Prades (Ariège)

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Cluedo 2014 – La solution de l’énigme

Les personnages

A Prades, vivent paisiblement :

  • Grégoire le curé qui fait son office chaque dimanche matin, et qui reste à l’écoute des habitants le reste de la semaine.
  • Inès la châtelaine, qui vit son veuvage dans son château avec sa fille Emeline.
  • La jeune Fanny, qui est la bonne du curé et également la servante de la châtelaine.
  • Hippolyte l’instituteur.
  • Augustin le bûcheron.
  • Armel le médecin.
  • Sa femme Alphonsine l’apothicaire.

Inès la Châtelaine est une riche héritière depuis la mort de son mari. Elle est native de Prades.

Elle est aveuglée par le charisme du curé. Mythomane, elle rêve de l’écarter de son droit chemin pour vivre avec elle. Elle est persuadée d’y arriver. Elle n’en a parlé à personne.

Pour attirer son attention, elle est très volontaire, elle fait le catéchisme, ne rate pas une occasion de se faire remarquer par le curé, qui finit par la trouver de plus en plus envahissante, surtout depuis qu’elle lui a fait des avances à peine voilées.

Elle emploie comme personnel un cuisinier (qui ne joue aucun rôle dans cette histoire) et une servante à tout faire : Fanny.

Sa fille Emeline est une enfant qui vit avec sa mère au château. C’est une élève brillante de l’école de Prades. Elle est très amie avec Fanny la servante.

Grégoire le curé, lui, est un curé débonnaire, qui mène sa vie d’ecclésiaste tranquille. Il officie à Prades depuis plus de vingt ans.

Tous les samedis en fin d’après-midi, il va à Ax-les-Thermes faire ses courses. Il va notamment à l’officine d’Alphonsine l’apothicaire pour lui acheter des infusions du soir pour lui et des infusions du matin (avec des feuilles de gentiane) pour sa bonne Fanny pour ses tisanes du matin.

Fanny est une jolie jeune femme native de Prades. Aimable et serviable, peu instruite, elle gagne sa vie en travaillant pour le curé (elle lui fait le ménage, les repas et l’aide pour les offices religieux) et pour la châtelaine (elle lui fait le ménage, la couture…).

Augustin est le bûcheron du village. Natif de Prades, il travaille dur pour vivre. La plupart du temps, il coupe du bois de chauffage dans les forêts avoisinantes pour les habitants du village. Parfois, il chasse pour vendre du gibier au cuisinier du château.

Il ramasse parfois des champignons pour lui et pour son ami Hippolyte l’instituteur, à qui il se garde bien de dévoiler les coins à champignons.

Il cueille également des fleurs et des plantes médicinales sauvages à la demande d’Alphonsine l’apothicaire qui habite à côté de chez lui avec son mari Armel, le médecin du village.

Il lui fournit ce qu’elle lui demande et qu’il trouve dans la montagne, mais il ne connait rien aux vertus des plantes.

Alphonsine l’apothicaire tient une officine à Ax-les-Thermes. Elle est la femme d’Armel le médecin. Elle est native du village.

Armel est le médecin du village, où il est arrivé il y a dix ans. Il a épousé Alphonsine.

Hippolyte est l’instituteur du village. Il est arrivé il y a deux ans. Auparavant, il était instituteur à Toulouse. Il croule sous les dettes.

L’énigme

La victime a fait l’objet de deux meurtres indépendants, pour deux mobiles différents. Le fait que les crimes aient eu lieu quasiment en même n’est qu’une simple coïncidence.

La jeune Fanny et Armel le médecin sont tombés secrètement amoureux. Elle lui rend souvent visite, faisant croire à son curé que ces visites sont dues à des problèmes de santé.

Il y a deux mois, Fanny est tombée enceinte. Personne ne l’a encore remarqué, mais Fanny n’a pas pu s’empêcher de le dire à Emeline la fille de la châtelaine qui est sa confidente, sans toutefois préciser qui était le père.

Fanny fait souvent l’objet de remontrances de la part de la châtelaine, qui la méprise, et cela fait beaucoup de peine à Emeline. La semaine dernière, souhaitant un peu de condescendance envers Fanny, Emeline a dit à sa mère qu’il ne fallait pas brusquer Fanny parce qu’elle était enceinte.

Cette nouvelle a rendu furieuse la châtelaine, qui a toute de suite imaginé que le père était… le curé, cet homme qu’elle convoite tant. Souhaitant tirer le curé de cette situation trop gênante, elle décide de faire tuer Fanny.

Deux mois auparavant, l’instituteur, toujours sans le sou et criblé de dettes, était venu rendre visite à la châtelaine pour demander un prêt. Ayant essuyé un refus poli mais ferme, l’instituteur est reparti contrarié. Emeline a été témoin de la visite de l’instituteur, mais n’a pas entendu le détail de la conversation.

Cette semaine, Inès la châtelaine est allée rendre visite à l’instituteur, afin de lui proposer un marché : une forte somme d’argent en échange de la disparition de la jeune Fanny. Une première somme donnée toute de suite, l’autre moitié après la mort avérée de Fanny. L’instituteur a accepté.

Peu après, Augustin le bûcheron a fièrement montré sa nouvelle hache à son ami l’instituteur, lui donnant ainsi une idée.

Hier soir, l’instituteur et le bûcheron sont allé boire à l’auberge “La Bexane”. L’instituteur a fait le nécessaire pour boire modérément et pour saouler le bûcheron. A la fermeture de l’auberge, l’instituteur a ramené le bûcheron chez lui, a attendu qu’il s’endorme profondément, puis a subtilisé la hache dans la remise.

Le lendemain, il est allé discrètement chez Fanny, l’a trouvée endormie à la table du petit déjeuner, ne s’est pas posé de question et a donné un coup de hache dans la tête de Fanny, puis s’est enfui, paniqué.

Parallèlement à cette histoire, Alphonsine, la femme du médecin, a découvert la liaison adultère qu’entretenait son mari Armel le médecin avec Fanny. Elle a d’ailleurs alpagué Fanny dans le village et s’est disputé avec elle (l’instituteur en a été témoin).

Alphonsine s’est également disputée avec son mari Armel. Leurs prises de bec étaient si fortes que leur voisin le bûcheron les entendait.

Alphonsine a trouvé comment se débarrasser de Fanny.

Elle a commandé au bûcheron des plants d’hellébore blanc dont les feuilles, très toxiques, ressemblent à s’y méprendre aux feuilles de gentiane, que Fanny a l’habitude de mettre dans sa tisane du matin.

Hier, lorsque le curé est venu acheter des plantes pour lui et pour Fanny, elle lui a donné des feuilles d’hellébore blanc, sachant pertinemment que Fanny en boirait le lendemain matin.

Au petit déjeuner, Fanny a bu sa tisane, et s’est empoisonnée, croyant boire de la gentiane. Elle agonisait de son poison quand l’instituteur est venu lui porter le coup de grâce, ignorant qu’il n’avait pas besoin de le faire pour que Fanny meure.