Écho de la Mate

L'écho de la Mate de Prades (Ariège)

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Cluedo 2021
Petit Jòan se meurt…
encore !

Le Cluedo 2021 en texte et en images...

Gaudfred de Crudilis le moine herboriste

Lundi 9 août 2021, 14h30, place de la Bexane à Prades.

L’énigme se situe à Prades d’Aillon, tout début du XIVème siècle, en l’an 1306.

 

Tous les enquêteurs en herbe sont au rendez-vous. Les équipes sont constituées.

Un livret leur est également donné à lire, sur L’histoire du catharisme en pays d’Aillou.

 

Gaudfred de Crudilis, moine herboriste de l’abbaye Saint Volusien de Foix, descend l’allée du village en faisant tinter une cloche en cuivre, et accueille les équipes devant l’auberge de la Bexane.


Gaudfred, herboriste connu dans la région, a été réclamé par Mengarde et Raymond Aymeric, deux paysans de Prades, parents du jeune Jòan, pour tenter de le soigner.

 

Il fait part aux équipes de son désarroi face au mal qui ronge Jòan, un jeune paysan Pradéen, et leur demande de lui venir en aide. 

 

De quoi souffre-t-il ? pourquoi ? comment le soigner ?

Le moine herboriste invite les enquêteurs à le suivre au chevet de Jòan.

 

Mais avant tout, profitant de la présence sur place de Pierre Clergue, il l’invite à se présenter à tout le monde.

 

Pierre Clergue est le curé de Montaillou le village voisin. Il rend souvent visite aux Pradéens, ce qui n’est pas toujours du goût du vicaire de Prades Barthélémy Amilhac (qu’on pourra rencontrer sur le parvis de l’église Saint Pierre de Prades) qui veille sur sa paroisse comme un berger sur ses brebis.

 

D’autant plus que la réputation sulfureuse du curé de Montaillou le précède dans tout le pays d’Aillon. Les mœurs trop légères et la tolérance que témoigne Pierre Clergue envers l’hérésie n’en finit pas d’irriter le vicaire de Prades.

 

Peu scrupuleux, et facilement à cheval… sur ses principes, Pierre Clergue entretient une relation avec la jeune Grazide Lizier, au vu et au su de tous, même du mari et de la mère de Grazide, qui cautionnent !

Sybille Baile la maîtresse du seigneur Philippe de Planissoles

En montant l’allée des graviers, nous rencontrons Sybille Baile, qui tisse un ouvrage sur un banc à l’ombre.

 

Sybille Baile est une noble d’Ax-Les-Thermes qui s’est laissée séduire par la personnalité (et par le rang social) du seigneur de Prades Philippe de Planissoles, de 30 ans son ainé.

 

Elle habite depuis quelques semaines chez lui dans le fort.

Un peu plus haut, aux lavoirs, nous faisons la connaissance de Grazide Lizier, la servante du seigneur Philippe de Planissoles.

 

Quand elle ne travaille pas au fort, Elle partage la même domus (maison) avec son mari le paysan Pierre Lizier et sa mère Fabrisse Rives, la marchande de vin, en bas du village.

 

Il est de notoriété publique que Grazide est la maîtresse de Pierre Clergue, le très influent curé de Montaillou, avec l’accord de son mari Pierre et avec l’assentiment de sa mère Fabrisse Rives, qui voue une perpétuelle admiration au curé.

Grazide Lizier la femme du cultivateur
Arnaud d'Urs le colporteur

Devant le puits, en haut de l’allée, nous croisons Arnaud d’Urs le colporteur, qui se promène de village en village, la hotte remplie sur le dos, et vend ses produits (cuirs et laines, aiguilles, cumin, extraits de plantes) à tous les habitants.

 

 

Il est arrivé dans la semaine à Prades pour y faire commerce.

 

 

Il dort sous le porche de l’église, malgré la proposition que lui a faite le vicaire de dormir au presbytère.

Nous arrivons enfin au chevet de Jòan Aymeric, où le moine herboriste présente aux enquêteurs sa mère, Mengarde Aymeric qui, rassurée par le soutien de tous, part laver le linge de la famille et celui du vicaire aux lavoirs.

 

Jòan est malade depuis cette nuit. Il est alité, il tremble, à la limite de convulsions et il a du mal à respirer.

Son état empire d’heure en heure.

 

Le moine demande aux équipes de trouver une explication à son mal.

 

L’enquête peut commencer…

Jòan Aymeric le jeune paysan malade
Barthélémy Amilhac le vicaire de Prades

Au cours de l’enquête, nous serons amenés à rencontrer d’autres personnages.

 

Notamment Barthélémy Amilhac le vicaire de Prades.

 

Barthélémy est intégralement acquis à l’église catholique. Il est connu pour critiquer régulièrement les croyances et pratiques hérétiques lors de ses sermons pendant l’office.

 

Il se méfie du charisme du curé de Montaillou Pierre Clergue, et lui reproche régulièrement de venir un peu trop souvent « prêcher pour sa propre paroisse » dans les rues de Prades.

Comment supporter que ce curé, représentant du pape, s’affiche sans vergogne avec sa maîtresse Grazide Lizier devant tout le monde, et qu’il continue à la fréquenter alors qu’il l’a lui-même mariée au paysan du village Pierre Lizier, qui n’y trouve rien à redire ? Un scandale !

 

Ils ont souvent eu l’occasion d’en débattre ensemble, mais la position trop « floue » du curé à l’égard de l’hérésie irrite Barthélémy Amilhac.

 

Barthélémy essaie tant bien que mal de fidéliser sa paroisse. Il est aidé de sa fidèle servante Mengarde Aymeric, et de son enfant de chœur Jòan, fils de Mengarde.

Sous le porche du fort, à son pupitre, du côté du Pijoulet, à écrire des poèmes, nous faisons la connaissance de Philippe de Planissoles.

 

 

C’est un noble, seigneur de Prades. Il habite dans le fort avec sa nouvelle maîtresse Sybille Baile. Il est connu pour être sympathique avec tout le monde, offrant volontiers l’hospitalité dans son fort aux voyageurs de passage.

 

Suite à son arrestation et à son inculpation pour hérésie, Philippe de Planissoles a séjourné pendant 5 ans dans les cellules inquisitoriales de Carcassonne. Libéré pour bonne conduite, il est revenu au fort il y a quelques mois, jurant devant dieu une fidélité sans faille à l’église catholique de Rome.

 

Veuf, n’ayant plus à la maison sa fille Béatris qui est partie vivre en basse Ariège, il a pris pour maîtresse Sybille Baile, une noble d’Ax-Les-Thermes, de 30 ans plus jeune que lui.

 

Une telle différence d’âge n’est pas du goût de toute la population Pradéenne.

Philippe de Planissoles le seigneur de Prades
Pierre Lizier le cultivateur

Pierre Lizier est un paysan cultivateur de Prades, qui cultive ses champs de blé dans la cuvette de Prades, ainsi que son potager en bas du village, où il entretient ses plants de rave, de chou, de fèves, de poireaux et de quelques plantes condimentaires.

 

Il est marié à la jeune Grazide, la fille de Fabrisse Rives la marchande de vin. Ils habitent tous les trois dans la même domus, en bas du village.

 

Pierre Lizier, sous l’influence du curé Pierre Clergue, « partage » Grazide avec lui.

Il sait que le curé rend visite à Grazide dans la journée, pendant qu’il est aux champs, et il s’en accommode, du moment que Grazide ne laisse pas s’approcher d’autres hommes.

Fabrisse Rives est la marchande de vin. Elle en vend à tout le village, aux villages alentours et aux voyageurs. Son vin est réputé dans tout le pays d’Aillon.

 

Elle habite dans sa domus avec son gendre le paysan Pierre Lizier et avec sa fille Grazide.

 

Fabrisse est l’épouse de Pons Rives, qui est décédé de maladie il y a longtemps.

 

Fabrisse, qui voue une perpétuelle admiration à Pierre Clergue, le curé de Montaillou, l’a laissé marier sa fille Grazide au paysan Pierre Lizier et dans la foulée la prendre pour maîtresse.

Fabrisse Rives la marchande de vin
Jean Borde le lépreux

En voilà qu’au détour d’une maison nous croisons un lépreux qui erre dans les rues du village en agitant sa crécelle pour signaler sa présence, en quête d’une bonne âme qui voudra bien lui donner un peu de nourriture, un peu de reconnaissance, d’affection, voire un peu d’amour.

 

C’est Jean Borde, mais il prétend s’appeler Jean Rives et être le fils de Fabrisse Rives et le jeune frère de Grazide.

 

Très pieux, il dit être parti en croisade en terre sainte dès l’âge de 25 ans, en 1290, d’où il est revenu deux ans après.

Il y a deux mois, il aurait présenté les symptômes de la lèpre et aurait été banni de Prades par ses habitants (y compris par sa propre famille) et vit désormais reclus dans une cabane en bas du village, et ne s’aventure dans les rues de Prades que pour mendier, malgré son interdiction.

 

Peut-on le croire ?

Mengarde Aymeric est la fidèle servante du vicaire de Prades Barthélémy Amilhac. C’est une catholique très pratiquante. Très dévouée au vicaire, elle s’occupe de son linge et du ménage chez lui et dans l’église.

Tous les midis et tous les soirs, elle prépare le repas pour le vicaire.

 

Elle habite une domus en haut du village avec son mari Raymond Aymeric (qui est parti faire moudre du blé au moulin d’Ax-Les-Thermes) et son fils Jòan, 18 ans.

 

Il est de notoriété publique dans le village que Mengarde Aymeric et Grazide Lizier se détestent. Très morale, Mengarde reproche à Grazide sa liaison « illégitime » avec le curé, alors que Grazide prétend ne faire aucun mal à dieu ni à quiconque.

 

Mengarde soupçonne également Grazide d’être devenue hérétique, et Grazide lui reproche de colporter injustement cette fausse rumeur. Mengarde lui reproche également d’avoir un peu trop tourné autour de son mari, ce que dément Grazide. A chaque fois qu’elles se croisent, elles ne manquent pas de se chamailler.

 

Grazide aurait-elle voulu atteindre Mengarde en empoisonnant son fils ?

Mengarde Aymeric la paysanne et mère du pauvre Jòan

Qu’on se rassure, Jòan s’en sortira, de nombreuses équipes d’enquêteurs ont dénoué les fils de l’enquête et déniché le malfaiteur.

Il sera conduit au tribunal inquisitorial de Carcassonne où il sera jugé pour ses méfaits.

 Par sûr qu’il échappe au bûcher…

 

Le comité des fêtes remercie chaleureusement tous les acteurs, les bénévoles et les joueurs qui ont faits de ce Cluedo un moment privilégié de suspense, de rires, et de partages !

Tous les acteurs, de gauche à droite :

  • G. Moquet
  • M. Dupias
  • C. Bachère
  • M. Medenvilla
  • T. Milone
  • C. Dujols
  • P. Vergé
  • V. Sabadie
  • S. Henrich
  • F. Coll
  • N. Van Rij
  • B. Garçon